Indien, Western et Country ...
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Indien, Western et Country ...
Qui n'a pas joué au cow-boy & au indien étant jeune ?
je vous propose dans ce sujet de parler de tout ce qui se rapporte au iindien, Western, country. Vous pourrez mettre des photos, musiques, vidéo...
Re: Indien, Western et Country ...
Ben si avec Tigrou on jouait aux cowboys et aux indiens mais version playmobile.
Piti 'risby- Messages : 2101
Date d'inscription : 30/01/2011
Age : 40
Localisation : Pays de la Loire
Re: Indien, Western et Country ...
Voici le lien d'un site superbement bien fait. Les textes et les photos sont nombreux.
Un vrai bonheur pour ceux comme moi qui aime la culture indienne.
http://www.culture-amerindiens.com/
Un vrai bonheur pour ceux comme moi qui aime la culture indienne.
http://www.culture-amerindiens.com/
Re: Indien, Western et Country ...
Admin a écrit:Voici le lien d'un site superbement bien fait. Les textes et les photos sont nombreux.
Un vrai bonheur pour ceux comme moi qui aime la culture indienne.
http://www.culture-amerindiens.com/
Le site en question emploie, avec raison, le terme d'amérindiens, ce qui a le mérite d'éviter toute équivoque !
Leur fête est célébrée le 1er avril. En effet, c'est la Saint....Hugues !
Papanelan- Messages : 7232
Date d'inscription : 28/01/2011
Age : 76
Localisation : Yvelines
Re: Indien, Western et Country ...
La fin de la vie
et le début de la survivance
Un texte bien connu, dont il existe plusieurs variantes, qui conservera toujours sa beauté inspirée parce qu'il est l'illustration simple de l'Amour et du Respect.
Comment peut-on vendre ou acheter le ciel, la chaleur de la terre ? Cela nous semble étrange. Si la fraîcheur de l'air et le murmure de l'eau ne nous appartiennent pas, comment peut-on les vendre ?
Pour mon peuple, il n'y a pas un coin de cette terre qui ne soit sacré. Une aiguille de pin qui scintille, un rivage sablonneux, une brume légère, tout est saint aux yeux et dans la mémoire de ceux de mon peuple. La sève qui monte dans l'arbre porte en elle la mémoire des Peaux-Rouges. Les morts des Blancs oublient leur pays natal quand ils s'en vont dans les étoiles. Nos morts n'oublient jamais cette terre si belle, puisque c'est la mère du Peau-Rouge.
Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs qui sentent si bon sont nos sœurs, les cerfs, les chevaux, les grands aigles sont nos frères ; les crêtes rocailleuses, l'humidité des Prairies, la chaleur du corps des poneys et l'homme appartiennent à la même famille.
Ainsi, quand le grand chef blanc de Washington me fait dire qu'il veut acheter notre terre, il nous demande beaucoup...
Les rivières sont nos sœurs, elles étanchent notre soif ; ces rivières portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler tout cela et apprendre à vos enfants que les rivières sont nos sœurs et les vôtres et que, par conséquent, vous devez les traiter avec le même amour que celui donné à vos frères. Nous savons bien que l'homme blanc ne comprend pas notre façon de voir.
Un coin de terre, pour lui, en vaut un autre puisqu'il est un étranger qui arrive dans la nuit et tire de la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas sa sœur, mais son ennemie ; après tout cela, il s'en va. Il laisse la tombe de son père derrière lui et cela lui est égal !
En quelque sorte, il prive ses enfants de la terre et cela lui est égal. La tombe de son père et les droits de ses enfants sont oubliés. Il traite sa mère, la terre, et son père, le ciel, comme des choses qu'on peut acheter, piller et vendre comme des moutons ou des perles colorées. Son appétit va dévorer la terre et ne laisser qu'un désert...
L'air est précieux pour le Peau-Rouge car toutes les choses respirent de la même manière. La bête, l'arbre, l'homme, tous respirent de la même manière. L'homme blanc ne semble pas faire attention à l'air qu'il respire. Comme un mourant, il ne reconnaît plus les odeurs. Mais, si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est infiniment précieux et que l'Esprit de l'air est le même dans toutes les choses qui vivent. Le vent qui a donné à notre ancêtre son premier souffle reçoit aussi son dernier regard. Et si nous vendons notre terre, vous devez la garder intacte et sacrée comme un lieu où même l'homme peut aller percevoir le goût du vent et la douceur d'une prairie en fleur...
Je suis un sauvage et je ne comprends pas une autre façon de vivre. J'ai vu des milliers de bisons qui pourrissaient dans la prairie, laissés là par l'homme blanc qui les avait tués d'un train qui passait. Je suis un sauvage et je ne comprends pas comment ce cheval de fer qui fume peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour les besoins de notre vie.
Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes avaient disparu, l'homme mourrait complètement solitaire, car ce qui arrive aux bêtes bientôt arrive à l'homme.
Toutes les choses sont reliées entre elles. Vous devez apprendre à vos enfants que la terre sous leurs pieds n'est autre que la cendre de nos ancêtres. Ainsi, ils respecteront la terre. Dites-leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches. Apprenez à vos enfants ce que nous avons appris aux nôtres : que la terre est notre mère et que tout ce qui arrive à la terre arrive aux enfants de la terre. Si les hommes crachent sur la terre, c'est sur eux-mêmes qu'ils crachent.
Ceci nous le savons : la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Ceci nous le savons : toutes les choses sont reliées entre elles comme le sang est le lien entre les membres d'une même famille. Toutes les choses sont reliées entre elles...
Mais, pendant que nous périssons, vous allez briller, illuminés par la force de Dieu qui vous a conduits sur cette terre et qui, dans un but spécial, vous a permis de dominer le Peau-Rouge. Cette destinée est mystérieuse pour nous. Nous ne comprenons pas pourquoi les bisons sont tous massacrés, pourquoi les chevaux sauvages sont domestiqués, ni pourquoi les lieux les plus secrets des forêts sont lourds de l'odeur des hommes, ni pourquoi encore la vue des belles collines est gâchée par les fils qui parlent. Que sont devenus les fourrés profonds ? Ils ont disparu. Qu'est devenu le grand aigle ? Il a disparu aussi.
C'est la fin de la vie et le commencement de la survivance.
__________________
" Réponse du Chef Seattle en 1854 au gouvernement américain qui lui proposait d'abandonner sa terre aux blancs et promettait une " réserve " pour le peuple indien. "
Source Google
et le début de la survivance
Un texte bien connu, dont il existe plusieurs variantes, qui conservera toujours sa beauté inspirée parce qu'il est l'illustration simple de l'Amour et du Respect.
Comment peut-on vendre ou acheter le ciel, la chaleur de la terre ? Cela nous semble étrange. Si la fraîcheur de l'air et le murmure de l'eau ne nous appartiennent pas, comment peut-on les vendre ?
Pour mon peuple, il n'y a pas un coin de cette terre qui ne soit sacré. Une aiguille de pin qui scintille, un rivage sablonneux, une brume légère, tout est saint aux yeux et dans la mémoire de ceux de mon peuple. La sève qui monte dans l'arbre porte en elle la mémoire des Peaux-Rouges. Les morts des Blancs oublient leur pays natal quand ils s'en vont dans les étoiles. Nos morts n'oublient jamais cette terre si belle, puisque c'est la mère du Peau-Rouge.
Nous faisons partie de la terre et elle fait partie de nous. Les fleurs qui sentent si bon sont nos sœurs, les cerfs, les chevaux, les grands aigles sont nos frères ; les crêtes rocailleuses, l'humidité des Prairies, la chaleur du corps des poneys et l'homme appartiennent à la même famille.
Ainsi, quand le grand chef blanc de Washington me fait dire qu'il veut acheter notre terre, il nous demande beaucoup...
Les rivières sont nos sœurs, elles étanchent notre soif ; ces rivières portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler tout cela et apprendre à vos enfants que les rivières sont nos sœurs et les vôtres et que, par conséquent, vous devez les traiter avec le même amour que celui donné à vos frères. Nous savons bien que l'homme blanc ne comprend pas notre façon de voir.
Un coin de terre, pour lui, en vaut un autre puisqu'il est un étranger qui arrive dans la nuit et tire de la terre ce dont il a besoin. La terre n'est pas sa sœur, mais son ennemie ; après tout cela, il s'en va. Il laisse la tombe de son père derrière lui et cela lui est égal !
En quelque sorte, il prive ses enfants de la terre et cela lui est égal. La tombe de son père et les droits de ses enfants sont oubliés. Il traite sa mère, la terre, et son père, le ciel, comme des choses qu'on peut acheter, piller et vendre comme des moutons ou des perles colorées. Son appétit va dévorer la terre et ne laisser qu'un désert...
L'air est précieux pour le Peau-Rouge car toutes les choses respirent de la même manière. La bête, l'arbre, l'homme, tous respirent de la même manière. L'homme blanc ne semble pas faire attention à l'air qu'il respire. Comme un mourant, il ne reconnaît plus les odeurs. Mais, si nous vous vendons notre terre, vous devez vous rappeler que l'air nous est infiniment précieux et que l'Esprit de l'air est le même dans toutes les choses qui vivent. Le vent qui a donné à notre ancêtre son premier souffle reçoit aussi son dernier regard. Et si nous vendons notre terre, vous devez la garder intacte et sacrée comme un lieu où même l'homme peut aller percevoir le goût du vent et la douceur d'une prairie en fleur...
Je suis un sauvage et je ne comprends pas une autre façon de vivre. J'ai vu des milliers de bisons qui pourrissaient dans la prairie, laissés là par l'homme blanc qui les avait tués d'un train qui passait. Je suis un sauvage et je ne comprends pas comment ce cheval de fer qui fume peut être plus important que le bison que nous ne tuons que pour les besoins de notre vie.
Qu'est-ce que l'homme sans les bêtes ? Si toutes les bêtes avaient disparu, l'homme mourrait complètement solitaire, car ce qui arrive aux bêtes bientôt arrive à l'homme.
Toutes les choses sont reliées entre elles. Vous devez apprendre à vos enfants que la terre sous leurs pieds n'est autre que la cendre de nos ancêtres. Ainsi, ils respecteront la terre. Dites-leur aussi que la terre est riche de la vie de nos proches. Apprenez à vos enfants ce que nous avons appris aux nôtres : que la terre est notre mère et que tout ce qui arrive à la terre arrive aux enfants de la terre. Si les hommes crachent sur la terre, c'est sur eux-mêmes qu'ils crachent.
Ceci nous le savons : la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui appartient à la terre. Ceci nous le savons : toutes les choses sont reliées entre elles comme le sang est le lien entre les membres d'une même famille. Toutes les choses sont reliées entre elles...
Mais, pendant que nous périssons, vous allez briller, illuminés par la force de Dieu qui vous a conduits sur cette terre et qui, dans un but spécial, vous a permis de dominer le Peau-Rouge. Cette destinée est mystérieuse pour nous. Nous ne comprenons pas pourquoi les bisons sont tous massacrés, pourquoi les chevaux sauvages sont domestiqués, ni pourquoi les lieux les plus secrets des forêts sont lourds de l'odeur des hommes, ni pourquoi encore la vue des belles collines est gâchée par les fils qui parlent. Que sont devenus les fourrés profonds ? Ils ont disparu. Qu'est devenu le grand aigle ? Il a disparu aussi.
C'est la fin de la vie et le commencement de la survivance.
__________________
" Réponse du Chef Seattle en 1854 au gouvernement américain qui lui proposait d'abandonner sa terre aux blancs et promettait une " réserve " pour le peuple indien. "
Source Google
Re: Indien, Western et Country ...
L'origine
Leur histoire aurait commencé quelques 40.000 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb. C'est à cette époque que venant d'Asie, ils se seraient installés en Amérique. Un pont de glace relie alors la Sibérie à l'Alaska. Tout en poursuivant des troupeaux de mammouths, des groupes de chasseurs nomades sont passés sans le savoir de l'Asie en Amérique. Au fil des millénaires, les Indiens s'installent partout du Nord au Sud.
Une deuxième vague venant de Sibérie occupent les déserts glacés de l'Arctique, il y a 3000 ans. Ce sont les Inuits. Les peuples indiens s'adaptent aux milieux naturels les plus difficiles. Des grandes plaines de l'Ouest en passant par l'immense forêt amazonienne jusqu'à la terre de feu, ils créent des civilisations extrêmement différentes.
Avant l'arrivée des Blancs, on estime que 7 à 8 millions d'indiens occupaient l'Amérique du Nord. Tous les vestiges archéologiques retrouvés ici et là, dans les vestiges, attestent de l'ancienneté de l'occupation du continent. Ici comme sur d'autres continents, on retrouve les mêmes signes de l'évolution de l'homme comme par exemple le façonnage de récipients , les peintures rupestres représentant les scènes de la vie quotidienne, l'expression par signes chez les peuples qui n' écrivaient pas ou bien encore les outils primitifs, mis à la disposition par la nature ( pierre, os , bois taillés). Et puis, au fil du temps les techniques ont évolué comme nous le montre dans certaines régions les habitats collectifs très poussés à plusieurs étapes.
Les premiers Américains du Nord, les Indiens étaient et restent encore aujourd'hui des chasseurs comme les Cree du Canada. Autrefois, le caribou, l'élan, l'ours, le castor et aussi bien sûr le bison étaient traqués pour leur chair et leur peau. Il y a aussi la pêche qui fait vivre des populations entières, sur la côte Nord- Ouest où le saumon est abondant. Et puis bien sûr, là où le climat le permet: l'agriculture. Le maïs d'abord: des clairières du bord des grands lacs aux plaines sèches de l'Arizona . Aucun peuple ne néglige pourtant la collecte des racines, des baies sauvages ou des plantes médicinales.
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/ethnologie/d/les-indiens-dameriques-du-nord_130/c3/221/p2/
Re: Indien, Western et Country ...
la chasse aux bisons
Les Indiens des plaines chassent le bison de deux manières : à pied et à l'approche ou bien à cheval. Dans les deux cas, le fusil n'est jamais utilisé car ils considèrent ce moyen indigne du prestigieux animal. Chaque année, les bisons effectuent une sorte de migration saisonnière à travers la prairie: Ils montent vers le Nord - Ouest et redescendent vers le Sud-Est à la fin de l'été. C'est au printemps que les Indiens les chassent. Aussi l'annonce de leur arrivée est-elle attendue avec une grande patience. Lorsque l'époque approche, les chasseurs se couvrent de peaux de bison et durant plusieurs jours ( jour et nuit) se mettent à danser la Danse du bison en mimant toutes les péripéties de la grande chasse qu'ils vont livrer.
Dans leur croyance, cette danse obtient toujours le résultat escompté : leurs éclaireurs arrivent un beau matin en annonçant que les bisons sont arrivés. Il existe deux techniques pour l'approche des bisons à pied. Dans la première, l'Indien s'enduit le corps de la graisse de l'animal et se recouvre de sa peau afin de dissimuler son odeur. Puis, patiemment, arc en main, il se glisse au sein du troupeau dont la méfiance est endormie. Choisissant les plus belles bêtes, il leur décoche une flèche au coeur, les animaux s'écroulent sans que les autres n'y prêtent attention. En d'autres cas, c'est revêtu d'une peau de loup que l'Indien s'approchera à quatre pattes du troupeau. A la vue de leur ennemi héréditaire, le mâle le plus proche charge l'intrus et il faut alors une grande adresse et un réel courage ( une sacrée dose de courage ) pour tirer à bout portant au moment où fonce ce géant de 600 Kg.
La chasse à cheval requiert la présence de tous les hommes de la tribu. Armés de lances et d'arcs, les chasseurs au galop encerclent le troupeau de façon à le faire tournoyer. Avec un troupeau de plusieurs centaines de têtes, c'est un spectacle fantastique que ce tourbillon de bêtes grondantes, entouré de cavaliers qui poussent de grands cris pour augmenter l'effroi des bovidés.
Les Indiens ont l'habitude de serrer les animaux de plus en plus près, et chaque fois que l'un d'eux parvient à hauteur d'un bison, il lui envoie une flèche ou plonge sa lance dans son flanc.
La chasse s'arrête lorsque le chef estime suffisant le nombre de victimes abattues.
Quand retombent les nuages de poussière, se trouvent sur le terrain bisons morts ou blessés mais aussi les corps des cavaliers désarçonnés.
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/ethnologie/d/les-indiens-dameriques-du-nord_130/c3/221/p4/
Re: Indien, Western et Country ...
Cette photo représenterai Cochise en compagnie de deux enfants, mais la plupart des historiens maintiennent qu'il n'existe actuellement aucune photo de ce célebre grand chef APACHE
http://www.culture-amerindiens.com/article-1026147.html
http://www.culture-amerindiens.com/article-1026147.html
Re: Indien, Western et Country ...
C'est grâce au peintre Georges Catlin, qui alla vivre huit ans durant parmi les tribus des Grandes Plaines du centre, que nous connaissons l'aspect, les conditions d'existence et les moeurs de quelques tribus dans les années 1830 et 1840 - avant l'invention de la photographie et l'arrivée massive des Blancs.
Comment vivent les Indiens à cette époque ?
Ceux de l'Est du Mississippi subissent la loi des colons depuis le début de la marche vers l'Ouest. Des traités ( non respectés ) ou des combats sanglants, les ont souvent privés de leurs terres. Ils sont refoulés sur la rive occidentale du grand fleuve où ils tentent de revivre. Ils y réussissent à force de courage et de travail. Ailleurs, dans les immensités de Far West des centaines de tribus connaissent encore la liberté, mais pour combien de temps?
Des tribus vivent de chasse et de pêche; d'autres de chasse et de cueillette; certaines d'agriculture primitive. La diversité de leur mode de vie dépend de la nature physique de leur territoire respectif, de ses ressources végétales et animales. Toutes ces tribus ne peuvent exister, quelque soit le degré de leur culture, sans un accord étroit avec la nature. Celle-ci leur sert puisqu'elle soutient leur existence, aussi la respectent ils. La terre, l'eau, les nuages, les vents, les végétaux, les minéraux et les animaux composent de la sorte un monde d'harmonie qui inspire les croyances religieuses des Indiens. Loin d'être des " sauvages", ils vivent simplement selon les rythmes naturels que la civilisation des Blancs va bouleverser pour leur malheur.
La suite http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/ethnologie/d/les-indiens-dameriques-du-nord_130/c3/221/p3/
Re: Indien, Western et Country ...
1°) La Générosité
En effet, l'accumulation de biens pour son propre profit était aussi déshonorante que le fait d'être incapable d'acquérir des richesses était pitoyable. La notion de propriété n'avait d'importance que parce qu'elle permettait de donner.
La règle voulait qu'on ne refuse pas un cadeau offert et qu'on en fasse un en retour même s'il devait s'agir d'un présent modeste.
Les Sioux se faisaient donc un devoir d'offrir. Les jeunes apportaient de la nourriture aux anciens, les chasseurs partageaient avec les infirmes, les hommes offraient des cadeaux aux orphelins...
La générosité, érigée en en vertu principale, permettait aux individus de comprendre l'abondance. On ne connaissait pas le principe de l'héritage, c'était durant sa vie que l'on distribuait des biens matériels. La redistribution des richesses participait à une norme économique égalitaire au sein de la tribu. Ainsi, les indigents n'étaient pas des fardeaux pour la société mais un vecteur nécessaire pour ceux qui voulaient acquérir un rang social par le moyen du don.
Le don pouvait être informel, mais donnait également lieu à des cérémonies.
Par exemple le otu'hau traduit en anglais par give away et que nous traduirons par dénantissement était l'occasion de montrer sa générosité (une vertu rare de nos jours)
Cette cérémonie reposait sur un concept de confiance réciproque et, de plus, était partie intégrante du système économique des Sioux. Donner impliquait de recevoir et la seule équivalence admise était celle de l'intention et non de la valeur marchande. De plus, celui qui voulait être considéré devait donner beaucoup, donc produire beaucoup, donc chasser et avoir dans son cercle familial d'habiles artisans. Plus il donnait, plus il était un personnage digne d'intérêt et susceptible d'accéder, s'il en était capable, à de hautes fonctions. La cérémonie consistait donc, à l'occasion d'un événement familial marquant, à donner TOUT ce que l'on possédait aux autres membres de la tribu, sachant que l'on recevrait une contrepartie permettant de ne pas être dans le dénuement ! Bel exemple de confiance et de cohésion d'une société.
L'individu n'existait que par sa valeur personnelle et prouvait dans cette circonstance qu'il était au dessus des contingences matérielles et qu'il faisait partie intégrante du groupe.
Nous vous conseillons la lecture du livre de R.B. HASSRICK "Les Sioux" aux éditions Terre Indienne où vous pourrez retrouver toutes les informations relatives à la morale des Sioux.
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/ethnologie/d/les-indiens-dameriques-du-nord_130/c3/221/p3/
En effet, l'accumulation de biens pour son propre profit était aussi déshonorante que le fait d'être incapable d'acquérir des richesses était pitoyable. La notion de propriété n'avait d'importance que parce qu'elle permettait de donner.
La règle voulait qu'on ne refuse pas un cadeau offert et qu'on en fasse un en retour même s'il devait s'agir d'un présent modeste.
Les Sioux se faisaient donc un devoir d'offrir. Les jeunes apportaient de la nourriture aux anciens, les chasseurs partageaient avec les infirmes, les hommes offraient des cadeaux aux orphelins...
La générosité, érigée en en vertu principale, permettait aux individus de comprendre l'abondance. On ne connaissait pas le principe de l'héritage, c'était durant sa vie que l'on distribuait des biens matériels. La redistribution des richesses participait à une norme économique égalitaire au sein de la tribu. Ainsi, les indigents n'étaient pas des fardeaux pour la société mais un vecteur nécessaire pour ceux qui voulaient acquérir un rang social par le moyen du don.
Le don pouvait être informel, mais donnait également lieu à des cérémonies.
Par exemple le otu'hau traduit en anglais par give away et que nous traduirons par dénantissement était l'occasion de montrer sa générosité (une vertu rare de nos jours)
Cette cérémonie reposait sur un concept de confiance réciproque et, de plus, était partie intégrante du système économique des Sioux. Donner impliquait de recevoir et la seule équivalence admise était celle de l'intention et non de la valeur marchande. De plus, celui qui voulait être considéré devait donner beaucoup, donc produire beaucoup, donc chasser et avoir dans son cercle familial d'habiles artisans. Plus il donnait, plus il était un personnage digne d'intérêt et susceptible d'accéder, s'il en était capable, à de hautes fonctions. La cérémonie consistait donc, à l'occasion d'un événement familial marquant, à donner TOUT ce que l'on possédait aux autres membres de la tribu, sachant que l'on recevrait une contrepartie permettant de ne pas être dans le dénuement ! Bel exemple de confiance et de cohésion d'une société.
L'individu n'existait que par sa valeur personnelle et prouvait dans cette circonstance qu'il était au dessus des contingences matérielles et qu'il faisait partie intégrante du groupe.
Nous vous conseillons la lecture du livre de R.B. HASSRICK "Les Sioux" aux éditions Terre Indienne où vous pourrez retrouver toutes les informations relatives à la morale des Sioux.
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/ethnologie/d/les-indiens-dameriques-du-nord_130/c3/221/p3/
Re: Indien, Western et Country ...
2°) La propriété
C'était une notion bien réelle. Chaque individu possédait quelque chose mais les droits de propriété étaient précisément définis. Si un homme capturait un troupeau de vingt-cinq chevaux, ils étaient siens. Si une femme tannait et cousait un tipi, il était sien. On pouvait acheter des boucliers, des prescriptions médicales, des flèches et des robes. On donnait aux enfants des poupées, animaux et des chevaux dont ils avaient ensuite l'entière responsabilité. Il n'était pas question de mettre en doute leur droit à la propriété.
On n'encourageait pas l'augmentation du patrimoine au-delà de ce qui était nécessaire pour vivre normalement. Au contraire, l'idéal de générosité que l'on prônait, associé aux honneurs rendus à ceux qui se défaisaient de leurs biens, rendait les offrandes impératives.
L'homme qui possédait de nombreux chevaux et qui les conservait comme un trésor dépassait les convenances, c'était un égoïste. A moins qu'il n'ait des vertus compensant ce défaut, son prestige était bien moindre que celui accordé à l'homme qui donnait sans cesse des chevaux. La propriété était faite pour qu'on l'utilise et non pour qu'on thésaurise. Son principal usage était d'en faire don à autrui.
Par conséquent, la richesse résidait dans l'habileté qu'avait l'homme d'accumuler des biens pour les distribuer ensuite. Ce principe restait opératif du fait qu'il était bien entendu que recevoir un cadeau impliquait d'en donner un en retour. Il n'était pas nécessaire que le cadeau fut retourné sous une certaine forme ou sous un délai particulier. Mais, à l'exception peut-être des vieux et des déshérités, on attendait un signe de paiement. La richesse n'était donc pas une fin en soi, mais un moyen. La société mettait un frein à l'inclinaison naturelle de l'homme à posséder afin que ceux qui étaient le moins capables d'acquérir les éléments essentiels ne souffrent pas de privation. L'homme généreux recevait les acclamations de tous alors que le miséreux était objet de dédain.
Le schéma consistant à se défaire de (tous) ses biens était cristallisé de façon bien plus rigide que ne l'aurait été un simple don de cadeau. Il était bien plus frappant d'organiser de façon formelle un ensemble de cérémonies et de terminer chacune d'elles par un Otu'han. Chacun d'eux exigeait d'avoir accumulé une myriade de cadeaux avant que l'on puisse s'y soumettre. Pour parvenir à une fonction donnant une certaine autorité sur les autres, il était nécessaire de s'acquitter de cérémonies ayant rapport à certains passages critiques de la vie, particulièrement la puberté et la mort. Il existait un classement relativement ouvert et qui fonctionnait de telle sorte qu'un individu devait célébrer deux des quatre cérémonies initiales avant d'accomplir les deux dernières. Le prix de chacune d'elles, en termes de cadeaux, était considérable. Certains hommes ne pouvaient s'en permettre qu'une seule dans toute leur vie. Seule une élite pouvait accomplir les quatre cérémonies indispensables. Et la richesse, c'est à dire l'aptitude à donner, était loin d'être seule nécessaire au préalable ! Pour avoir le droit de se soumettre aux deux dernières étapes du rite d'initiation, encore fallait-il être choisi par ceux qui les avaient déjà accomplies. Ces derniers constituaient la classe des chefs. On les connaissait sous le nom de Wicasas.
Si un homme avait l'intention de briguer une place éminente dans son groupe, il lui fallait d'abord donner pour sa fille la Isnati Alowanpi, qui peut se traduire par "chanter pour les premières règles". Puis la Tatanka Alowanpi, c'est à dire "chanter le bison" ou encore la Tapa Wanka Heyapi, c'est à dire "lancer la balle". Il devait aussi accomplir soit pour son fils soit pour sa fille la Hunka Yapi, c'est à dire "agiter la queue du cheval ". S'il n'avait pas d'enfant, il pouvait en adopter un à cet effet. Puis, s'il était choisi, il devait accomplir la cérémonie de "Possession du fantôme" et pour finir la "Cérémonie du Bison blanc". Les interpénétrations au sein de cet ensemble de cérémonies, de même que le modèle du Otu'han, imposaient aux chefs d'être bienfaisants. Les idéaux de cette société maintenaient cette nécessité tout en protégeant ses membres de l'exploitation que leur chef pourrait faire d'eux.
3°) Le Mariage
"Un homme pouvait épouser autant de femmes qu'il le souhaitait - à la seule condition qu'il pût les nourrir. Certaines d'entre elles valaient peu de prix alors que d'autres étaient très chères."
Un homme pouvait donc épouser jusqu'à six femmes, bien que la chose fut plutôt inhabituelle ; en effet, nourrir autant d'épouses, les abriter dans deux tipis, voire plus, était une responsabilité assez pesante économiquement pour décourager les plus hardis. Les hommes désireux de ce genre d'union se contentaient en général de deux épouses, et choisissaient fréquemment de se marier à l'une des soeurs cadettes de leur première épouse.
La polygamie n'était en aucun cas synonyme de discrédit social pour les femmes ni de diminution de leurs droits. Dans bien des cas, elle était suggérée par la première épouse qui, en invitant son mari à prendre une plus jeune femme, cherchait à se débarrasser de certains fardeaux domestiques, tout en gagnant dans l'affaire le statut avantageux de première épouse d'un homme prospère. Car il était de notoriété publique que seuls les riches pouvaient se permettre d'entretenir plus d'une épouse. Le sororat, institution par laquelle un homme peut épouser deux soeurs, avait l'avantage de rassembler au sein d'une même famille conjugale des jeunes femmes liées par le sang et par une amitié de longue date. Bien plus, elle renforçait les liens de la famille. Dans ce cas-là, l'influence de la branche féminine surpassait, ô combien, celle de l'époux et, quand la résidence était située sur le territoire de la famille de la femme, la cohésion de la bande des femmes était démultipliée. Un mariage organisé de cette façon et conjugué au pluriel signifiait pour la famille l'apport d'un homme responsable et vigoureux, exactement ce que l'on peut attendre d'un beau-frère.
Bien qu'elle ne fut pas obligatoire, on espérait bien que la polygamie serait pratiquée dans une circonstance au moins. A la mort de son frère, un homme était invité à épouser sa veuve. Dans ce cas-là, lorsque le frère survivant était déjà marié et que le défunt vivait une situation de polygamie laissant plus d'une seule veuve, le mariage avec plusieurs femmes devenait inévitable. Ce serait déraison de penser que tous les hommes sautaient sur l'occasion d'épouser la veuve de leur frère. Il est plus probable que certains d'entre eux redoutaient plutôt l'idée de survivre à celui-ci
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/ethnologie/d/les-indiens-dameriques-du-nord_130/c3/221/p5/
C'était une notion bien réelle. Chaque individu possédait quelque chose mais les droits de propriété étaient précisément définis. Si un homme capturait un troupeau de vingt-cinq chevaux, ils étaient siens. Si une femme tannait et cousait un tipi, il était sien. On pouvait acheter des boucliers, des prescriptions médicales, des flèches et des robes. On donnait aux enfants des poupées, animaux et des chevaux dont ils avaient ensuite l'entière responsabilité. Il n'était pas question de mettre en doute leur droit à la propriété.
On n'encourageait pas l'augmentation du patrimoine au-delà de ce qui était nécessaire pour vivre normalement. Au contraire, l'idéal de générosité que l'on prônait, associé aux honneurs rendus à ceux qui se défaisaient de leurs biens, rendait les offrandes impératives.
L'homme qui possédait de nombreux chevaux et qui les conservait comme un trésor dépassait les convenances, c'était un égoïste. A moins qu'il n'ait des vertus compensant ce défaut, son prestige était bien moindre que celui accordé à l'homme qui donnait sans cesse des chevaux. La propriété était faite pour qu'on l'utilise et non pour qu'on thésaurise. Son principal usage était d'en faire don à autrui.
Par conséquent, la richesse résidait dans l'habileté qu'avait l'homme d'accumuler des biens pour les distribuer ensuite. Ce principe restait opératif du fait qu'il était bien entendu que recevoir un cadeau impliquait d'en donner un en retour. Il n'était pas nécessaire que le cadeau fut retourné sous une certaine forme ou sous un délai particulier. Mais, à l'exception peut-être des vieux et des déshérités, on attendait un signe de paiement. La richesse n'était donc pas une fin en soi, mais un moyen. La société mettait un frein à l'inclinaison naturelle de l'homme à posséder afin que ceux qui étaient le moins capables d'acquérir les éléments essentiels ne souffrent pas de privation. L'homme généreux recevait les acclamations de tous alors que le miséreux était objet de dédain.
Le schéma consistant à se défaire de (tous) ses biens était cristallisé de façon bien plus rigide que ne l'aurait été un simple don de cadeau. Il était bien plus frappant d'organiser de façon formelle un ensemble de cérémonies et de terminer chacune d'elles par un Otu'han. Chacun d'eux exigeait d'avoir accumulé une myriade de cadeaux avant que l'on puisse s'y soumettre. Pour parvenir à une fonction donnant une certaine autorité sur les autres, il était nécessaire de s'acquitter de cérémonies ayant rapport à certains passages critiques de la vie, particulièrement la puberté et la mort. Il existait un classement relativement ouvert et qui fonctionnait de telle sorte qu'un individu devait célébrer deux des quatre cérémonies initiales avant d'accomplir les deux dernières. Le prix de chacune d'elles, en termes de cadeaux, était considérable. Certains hommes ne pouvaient s'en permettre qu'une seule dans toute leur vie. Seule une élite pouvait accomplir les quatre cérémonies indispensables. Et la richesse, c'est à dire l'aptitude à donner, était loin d'être seule nécessaire au préalable ! Pour avoir le droit de se soumettre aux deux dernières étapes du rite d'initiation, encore fallait-il être choisi par ceux qui les avaient déjà accomplies. Ces derniers constituaient la classe des chefs. On les connaissait sous le nom de Wicasas.
Si un homme avait l'intention de briguer une place éminente dans son groupe, il lui fallait d'abord donner pour sa fille la Isnati Alowanpi, qui peut se traduire par "chanter pour les premières règles". Puis la Tatanka Alowanpi, c'est à dire "chanter le bison" ou encore la Tapa Wanka Heyapi, c'est à dire "lancer la balle". Il devait aussi accomplir soit pour son fils soit pour sa fille la Hunka Yapi, c'est à dire "agiter la queue du cheval ". S'il n'avait pas d'enfant, il pouvait en adopter un à cet effet. Puis, s'il était choisi, il devait accomplir la cérémonie de "Possession du fantôme" et pour finir la "Cérémonie du Bison blanc". Les interpénétrations au sein de cet ensemble de cérémonies, de même que le modèle du Otu'han, imposaient aux chefs d'être bienfaisants. Les idéaux de cette société maintenaient cette nécessité tout en protégeant ses membres de l'exploitation que leur chef pourrait faire d'eux.
3°) Le Mariage
"Un homme pouvait épouser autant de femmes qu'il le souhaitait - à la seule condition qu'il pût les nourrir. Certaines d'entre elles valaient peu de prix alors que d'autres étaient très chères."
Un homme pouvait donc épouser jusqu'à six femmes, bien que la chose fut plutôt inhabituelle ; en effet, nourrir autant d'épouses, les abriter dans deux tipis, voire plus, était une responsabilité assez pesante économiquement pour décourager les plus hardis. Les hommes désireux de ce genre d'union se contentaient en général de deux épouses, et choisissaient fréquemment de se marier à l'une des soeurs cadettes de leur première épouse.
La polygamie n'était en aucun cas synonyme de discrédit social pour les femmes ni de diminution de leurs droits. Dans bien des cas, elle était suggérée par la première épouse qui, en invitant son mari à prendre une plus jeune femme, cherchait à se débarrasser de certains fardeaux domestiques, tout en gagnant dans l'affaire le statut avantageux de première épouse d'un homme prospère. Car il était de notoriété publique que seuls les riches pouvaient se permettre d'entretenir plus d'une épouse. Le sororat, institution par laquelle un homme peut épouser deux soeurs, avait l'avantage de rassembler au sein d'une même famille conjugale des jeunes femmes liées par le sang et par une amitié de longue date. Bien plus, elle renforçait les liens de la famille. Dans ce cas-là, l'influence de la branche féminine surpassait, ô combien, celle de l'époux et, quand la résidence était située sur le territoire de la famille de la femme, la cohésion de la bande des femmes était démultipliée. Un mariage organisé de cette façon et conjugué au pluriel signifiait pour la famille l'apport d'un homme responsable et vigoureux, exactement ce que l'on peut attendre d'un beau-frère.
Bien qu'elle ne fut pas obligatoire, on espérait bien que la polygamie serait pratiquée dans une circonstance au moins. A la mort de son frère, un homme était invité à épouser sa veuve. Dans ce cas-là, lorsque le frère survivant était déjà marié et que le défunt vivait une situation de polygamie laissant plus d'une seule veuve, le mariage avec plusieurs femmes devenait inévitable. Ce serait déraison de penser que tous les hommes sautaient sur l'occasion d'épouser la veuve de leur frère. Il est plus probable que certains d'entre eux redoutaient plutôt l'idée de survivre à celui-ci
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/ethnologie/d/les-indiens-dameriques-du-nord_130/c3/221/p5/
Re: Indien, Western et Country ...
AIGLE : représente la grande sagesse, l'autorité et le pouvoir, le courage. Ses plumes sont souvent utilisées dans des rituels sacrés. Il aide à prendre du recul pour analyser notre vie. Il offre l'objectivité et la clarté d'esprit nécessaires aux prises de décisions et à la recherche des priorités.
LOUP : Souvent associé avec le pouvoir spirituel que l’homme devait acquérir afin de devenir un bon chasseur. Le loup symbolise la famille, l'endurance, l'Intuition, l'Apprentissage.
OURS : le grand chasseur représente la force et la sagesse. L'ours est toujours considéré comme un dignitaire. L'ours symbolise la protection
La suite ici :
http://www.culture-amerindiens.com/article-180964.html
Re: Indien, Western et Country ...
La grande nation Sioux
Dakota, Nakota, Lakota)
Les Sioux vivent dans les plaines du nord, (voir le territoire Sioux) incluant les Dakotas du Nord et du Sud, le Nebraska, le Wyoming et le sud du Montana.
Le nom Sioux (prononcer SOU) vient d'une transcription française du nom Nadouessioux, ce nom était donné aux Sioux par leurs voisins et ennemis, les Algonquins. Ce mot veut dire "petits serpents" c'est à dire, ennemis petits ou secondaires. Les Sioux s'appellent eux-même Dakota, Lakota, Nakota, qui veut dire dans leur dialecte "les alliés'. Ces noms viennent des différents endroits où ils vivaient à l'origine.
La suite ici :http://www.artisanatindien.com/sioux.html
Dakota, Nakota, Lakota)
Les Sioux vivent dans les plaines du nord, (voir le territoire Sioux) incluant les Dakotas du Nord et du Sud, le Nebraska, le Wyoming et le sud du Montana.
Le nom Sioux (prononcer SOU) vient d'une transcription française du nom Nadouessioux, ce nom était donné aux Sioux par leurs voisins et ennemis, les Algonquins. Ce mot veut dire "petits serpents" c'est à dire, ennemis petits ou secondaires. Les Sioux s'appellent eux-même Dakota, Lakota, Nakota, qui veut dire dans leur dialecte "les alliés'. Ces noms viennent des différents endroits où ils vivaient à l'origine.
La suite ici :http://www.artisanatindien.com/sioux.html
Re: Indien, Western et Country ...
Les indiens Arapaho
Certaines vieilles traditions orales laissent penser que les Arapaho occupaient autrefois des villages permanents dans les régions forestières de l'est des grandes plaines. Ils y pratiquaient une agriculture primitive, la chasse et la cueillette. Poussés hors de leur territoire ancestral par des tribus plus puissantes, ils ont été forcé d'émigrer dans les plaines, ils se sont alors divisés en plusieurs groupes, les uns allant vers le nord, les autres vers le sud. Les Arapaho étaient les allies des Cheyenne avec lesquels ils combattirent le lieutenant colonel George Armstrong Custer à Little Bighorn. Au 20ème siècle, leur population comptait 2,000 personnes sur leur réserve du Wyoming, et un peu plus de 3,000 dans l'Oklahoma.
Liens avec les sites internet des réserves
Les Arapaho du Nord (Wyoming, USA)
Les Arapaho et les Cheyenne (Oklahoma, USA)
Indiens Arapaho, Source US Gov. Public Domain La vie quotidienne
Comme les autres tribus des plaines, les Arapaho étaient des nomades et vivaient dans des tipis. Ils suivaient les troupeaux de bisons, leur principale source de nourriture, et faisaient du commerce avec les Mandan et les Arikara. C'était un peuple profondément spirituel. Chaque objet ou action avait un symbole religieux. Comme les Sioux, ils pratiquaient le rituel du Sun Dance (la danse du soleil). Leur tradition orale fait aussi référence à une pipe sacrée qui était toujours transportée en tête de leurs déplacements. Le porteur de la pipe indiquait le début et la fin des journées de marche. A la nuit tombée, la tribu s'installait en cercle autour du porteur de la pipe. Il semble que la tribu du nord possèderait encore cette pipe aujourd'hui.
http://www.artisanatindien.com/arapaho.html
Re: Indien, Western et Country ...
Red Crow, grand chef de la Nation Blackfoot
Red Crow est né en 1830 d'une longue lignée de chefs dans la tribu Blackfoot. Cette tribu se divise en trois groupes; les Bloods, les Peigans et les Blackfoot. Ils ont la même culture et parlent la même langage. Red Crow était un chef Blood. Les Bloods étaient eux-même divisés en petits groupes; les All Tall People, les Lone Fighters, les Black Elks, les Buffalo Followers, les Fish Earters (auxquels appartenait Red Crow). Les Bloods se déplaçaient au sein d'un vaste territoire qui s' étendait depuis le nord du Montana jusqu'au Sud de l'Alberta au Canada. Ils passaient l' été sur les territoires de chasse à l'ouest des Cypress Hills et l' hiver le long des berges de la Belly River. Tribus nomades, guerriers féroces, les Blackfoot étaient des chasseurs habiles survivant par le bison.
L' enfance d'un futur grand Chef
Red Crow avait 2 soeurs, 3 demi-frères, plusieurs demi-soeurs (la polygamie était coutumière chez les indiens). Il eut plusieurs noms tout au long de sa vie, à la naissance on l' appelait"Captured the Gun Inside" en hommage à un exploit de son grand-père. Les noms donnés aux enfants appartenaient à la famille et un jeune homme devrait gagner un nouveau nom par ses exploits. Les filles conservaient leur nom de naissance toute leur vie. Red Crow fut d'abord élevé par sa mère et les autres épouses de son père. Quand il fut en âge de parler, les hommes de sa famille prirent la relève. C'est ainsi que son savoir de la chasse et de la guerre lui fut transmis par son père, Black Bear, son grand-père, Two Suns, et son oncle Big Plume. L' instruction se faisait à travers le récit d' histoires dont le héros se nomme Napi. Ces histoires contenaient toujours une leçon. Napi est un personnage mythique qui personnifie toutes les forces et faiblesses de l' être humain, et qui dispose de pouvoirs surnaturels.
La suite ici :
http://www.artisanatindien.com/redcrow.html
Re: Indien, Western et Country ...
Crazy Horse - L'histoire d'un grand chef indien
Il semblerait que l'histoire de Crazy Horse commence vers 1840 ou 1841, dans les plaines herbeuses près de la rivière Belle Fourche (petite localité au nord des Black Hills dans le Dakota). Il serait né d'un père Oglalas et d'une mère Minneconju. Crazy Horse avait cependant la peau claire et des cheveux frisés, si bien que certains ont pu croire qu'il était plutôt métis. Son nom d' enfance fut d'ailleurs Curly Hair ce qui veut dire Cheveux Bouclés. Il semble que le jeune Crazy Horse fut témoin du massacre de Grattan en août 1854 près de Fort Laramie dans le Wyoming. C'est là que le jeune lieutenant John Grattan et ses soldats furent tués par les Lakotas alors qu'ils tentaient d'arrêter un guerrier accusé de voler du bétail.
Peu après ce massacre, le jeune Crazy Horse eut une vision: il y vit un guerrier à cheval émerger d'un lac. Cheval et cavalier flottaient dans les airs. Le visage de l'homme ne portait aucune peinture de guerre, il avait cependant une petite pierre brune attachée derrière une de ses oreilles. Il avait aussi une plume d'aigle piquée dans ses cheveux. L'homme s'adressa à Crazy Horse dans un langage inconnu. Il lui demanda d'enduire son poney de poussière, poussière dont il couvrirait lui-même son corps et ses cheveux avant les combats. Ceci le protégerait des balles et des flèches. Le cavalier fantôme flottait haut dans les airs, hors d'atteinte des flèches et les balles. Lorsque son propre peuple essayait de l'attraper, le cavalier se libérait à chaque fois. Un orage éclata, un éclair frappa la joue de l'homme et son corps fut criblé par la grêle. Quand l'orage s'apaisa, son peuple le rattrapa et l'agrippa. Crazy Horse raconta sa vision à son père qui lui expliqua que le cavalier c'était lui, qu'il deviendrait le chef de son peuple et qu'il ne mourrait pas au champ de bataille. Crazy Horse resta fidèle à cette vision tout au long de sa vie, il s'habillait comme le cavalier allant même jusqu'à attacher la petite pierre brune derrière son oreille et peindre un éclair sur sa joue gauche et des grêlons sur son corps. Il ne portait pas de coiffure de guerre mais une seule plume d'aigle plantée dans ses cheveux, la pointe vers le bas contrairement aux autres guerriers. C'est vers la fin des années 1850 que Curly Hair devint Crazy Horse. D'après son ami He Dog (il-chien), il gagna le droit de porter ce nom (qui fut aussi le nom de son père) dans un engagement contre les indiens Arapahos. Il chargea ses ennemis à travers une grêle de flèches et de balles, exactement comme l'avait fait le cavalier de sa vision. Lors de sa dernière charge, deux guerriers Arapahos vinrent le défier. Crazy Horse tua les deux hommes.
LA suite ici :
http://www.artisanatindien.com/crazyhorse.html
]Il s'agirait de crazy Horse en 1877
Re: Indien, Western et Country ...
Les indiens Assiniboines
Aussi appelés Nakoda ou Stoney
Le nom Assiniboine provient de l'Ojibway Assinipwan qui signifie le peuple de la pierre et de l'eau en référence au mode de cuisine utilisé par ces indiens qui faisaient bouillir leur repas dans des panses en y ajoutant des pierres chauffées au feu. Dans l'ouest du Canada, ils ont été surnommés Stoney par les Canadiens (de Stone, la pierre en anglais) pour la même raison. Les Assiniboines se nomment eux-mêmes Nakoda ce qui signifie alliés ou peuple. Les terres d'ancestrales des Assiniboines étaient situées dans les zones forestières du Minnesota. Ils sont de la même famille que les Sioux Yantonai ou Nakota dont ils se séparèrent vers 1640 pour chercher de nouveaux territoires de chasse, ils parlent par ailleurs un dialecte dérivé du Sioux. Contrairement à ces derniers qui sont allés vers le l'est, les Assiniboines sont partis vers le Nord, vers la région du Lac Winnipeg. Le nouveau territoire réclamé par les Assiniboines était extrêmement vaste, il s'étendait de la rivière Assiniboine dans le Manitoba jusqu'à la Milk River dans le Montana, soit une grande partie des plaines du nord. Ce vaste territoire ne leur était cependant pas exclusif, ils le partageaient avec d'autres tribus, amies et ennemis. Ils se retrouvaient donc souvent sur les territoires de chasse des autres tribus. De ce fait, ils étaient en guerre avec les Sioux, Cheyenne, Arikara, l Gros-Ventre et Blackfoot. Leurs alliés étaient les Cree et des Ojibway. On peut dire que les Assiniboines était une tribu typique des plaines. Ils vivaient dans des tipis et déplaçaient leurs camp en utilisant des travois traînés par des chiens, puis plus tard par des chevaux. Ils chassaient le bison, leur principale source de nourriture avec le cerf, le wapiti et l'élan et se déplaçaient souvent à la recherche du gibier. Ils piégeaient le castor dont ils échangeaient la fourrure contre des marchandises dans les postes de traite.
La suite ICI :
http://www.artisanatindien.com/assiniboine.html
Aussi appelés Nakoda ou Stoney
Le nom Assiniboine provient de l'Ojibway Assinipwan qui signifie le peuple de la pierre et de l'eau en référence au mode de cuisine utilisé par ces indiens qui faisaient bouillir leur repas dans des panses en y ajoutant des pierres chauffées au feu. Dans l'ouest du Canada, ils ont été surnommés Stoney par les Canadiens (de Stone, la pierre en anglais) pour la même raison. Les Assiniboines se nomment eux-mêmes Nakoda ce qui signifie alliés ou peuple. Les terres d'ancestrales des Assiniboines étaient situées dans les zones forestières du Minnesota. Ils sont de la même famille que les Sioux Yantonai ou Nakota dont ils se séparèrent vers 1640 pour chercher de nouveaux territoires de chasse, ils parlent par ailleurs un dialecte dérivé du Sioux. Contrairement à ces derniers qui sont allés vers le l'est, les Assiniboines sont partis vers le Nord, vers la région du Lac Winnipeg. Le nouveau territoire réclamé par les Assiniboines était extrêmement vaste, il s'étendait de la rivière Assiniboine dans le Manitoba jusqu'à la Milk River dans le Montana, soit une grande partie des plaines du nord. Ce vaste territoire ne leur était cependant pas exclusif, ils le partageaient avec d'autres tribus, amies et ennemis. Ils se retrouvaient donc souvent sur les territoires de chasse des autres tribus. De ce fait, ils étaient en guerre avec les Sioux, Cheyenne, Arikara, l Gros-Ventre et Blackfoot. Leurs alliés étaient les Cree et des Ojibway. On peut dire que les Assiniboines était une tribu typique des plaines. Ils vivaient dans des tipis et déplaçaient leurs camp en utilisant des travois traînés par des chiens, puis plus tard par des chevaux. Ils chassaient le bison, leur principale source de nourriture avec le cerf, le wapiti et l'élan et se déplaçaient souvent à la recherche du gibier. Ils piégeaient le castor dont ils échangeaient la fourrure contre des marchandises dans les postes de traite.
La suite ICI :
http://www.artisanatindien.com/assiniboine.html
Re: Indien, Western et Country ...
Cette musique est très agréable à écouter. Elle est tiré d'un feuilleton en 6 épisodes que j'ai vu, mais je me reappelle plus du titre. je vais chercher.
Re: Indien, Western et Country ...
Chef commanche Quanah Parker
Site sur les guerres indiennes :
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/19/Chief_Quanah_Parker_of_the_Kwahadi_Comanche2.jpg&imgrefurl=http://jacqueline-devereaux.blogspot.com/2011/01/guerres-indiennes-1775-1918.html&usg=__4NaxaWBxPsxEoroJI2WE_vNZkXU=&h=430&w=290&sz=28&hl=fr&start=10&sig2=9DzAZHtgwwio0VFkb6tHRw&zoom=1&itbs=1&tbnid=yfEyD-32wWbWbM:&tbnh=126&tbnw=85&prev=/images%3Fq%3DComanche%26hl%3Dfr%26gbv%3D2%26tbs%3Disch:1&ei=RQZiTYb1NYOAswa-lYm5CA
Site sur les guerres indiennes :
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/1/19/Chief_Quanah_Parker_of_the_Kwahadi_Comanche2.jpg&imgrefurl=http://jacqueline-devereaux.blogspot.com/2011/01/guerres-indiennes-1775-1918.html&usg=__4NaxaWBxPsxEoroJI2WE_vNZkXU=&h=430&w=290&sz=28&hl=fr&start=10&sig2=9DzAZHtgwwio0VFkb6tHRw&zoom=1&itbs=1&tbnid=yfEyD-32wWbWbM:&tbnh=126&tbnw=85&prev=/images%3Fq%3DComanche%26hl%3Dfr%26gbv%3D2%26tbs%3Disch:1&ei=RQZiTYb1NYOAswa-lYm5CA
Re: Indien, Western et Country ...
Sitting Bull
( Tatanka Iyotaka)
1831 - 1890
Chef Sioux Hunkpapas Lakota
Sitting Bull, un homme-médecine ("medecine-man"), un sage, un "saint-homme" et chef indien de la tribu des Sioux Hunkpapas Lakota, il est le personnage de l'histoire de la persécution des amérindiens dont le souvenir reste le plus vif dans l'esprit de nos contemporains.
Né le 31 mars 1831, il ressentit très tôt l'invasion des terres indiennes par les colons américains. Il attendit 1863 pour se joindre à la résistance, à la suite du massacre de chasseurs Hunkpapa par des colons. Reconnu chef de la Nation Sioux Teton en 1867, il s'allia avec Crazy Horse et Gall afin de protéger les droits des tribus, surtout après la signature du Traité de Fort Laramie en 1868.
En 1876, Gall, Crazy Horse et Sitting Bull attaquèrent successivement le général Custer à Little Bighorn, qui venait pour "protéger" les colons chercheurs d'or avec ses troupes. Cette attaque américaine violait clairement les termes du traité, mais Sitting Bull dû tout de même s'enfuir au Canada pour éviter les représailles.
Le chant qui suit à été chanté par Sitting Bull alors qu'il se rendait aux autorités après le combat contre le général Custer:
Un guerrier
J'ai été
Maintenant
C'est terminé
Un moment difficile
S'annonce.
iki'cize
waon'kon
wana'
hena'la yelo'
iyo'tiye kiya'
waon'
Plusieurs raisons à cela, mais la principale est peut-être qu'il fut un des leader du peuple Sioux lors de la bataille de Little Bighorn qui vit la défaite du Général Custer en 1876. Il vint aussi en Europe avec le Wild West Show de Buffalo Bill.
Après un hiver particulièrement rude en 1881, Sitting Bull et ceux qui étaient toujours avec lui se rendirent finalement à l'armée américaine. Il fut emprisonné pendant 2 ans, avant d'être envoyé à Standing Rock Reservation en 1883.
En 1885, il fut relâché et autorisé à rejoindre la troupe de "Buffalo Bill Wild West", où il resta 4 mois, pour des tournées à travers l'Europe. A son retour aux USA il revint à "Standing Rock".
Le 15 décembre 1890 une quarantaine d'agents de la police indienne, des Lakotas, pénétrèrent chez Sitting Bull, dans la réserve Sioux de "Standing Rock Reservation". Au cours d'une bousculade un coup de feu éclata. Touché d'une balle à la tête, Sitting Bull s'écroula, mort.
Il mourut d'un coup de feu tiré par un membre de la police indienne, le 15 décembre 1890 peu avant le massacre de Wounded Knee. Les circonstances exactes de sa mort sont troubles mais toujours est-il qu'un grand espoir pour le peuple amérindien est mort avec lui.
Sitting Bull a été enterré à Fort Yates dans le Nord Dakota, puis transporté en 1953 à Mobridge, Sud Dakota.
Voici quelques extraits de discours de ce grand personnage...
"Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour!
Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre exisence ; c'est pouruoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous aons maintenant affaire à une autre race_petite faible quand nos pères l'on rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propres usages et se baricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte."
(Discours prononcé en 1875)
La suite ici:
http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_03_Biog_Natives/nm_10_03_sitting_bull.htm
( Tatanka Iyotaka)
1831 - 1890
Chef Sioux Hunkpapas Lakota
Sitting Bull, un homme-médecine ("medecine-man"), un sage, un "saint-homme" et chef indien de la tribu des Sioux Hunkpapas Lakota, il est le personnage de l'histoire de la persécution des amérindiens dont le souvenir reste le plus vif dans l'esprit de nos contemporains.
Né le 31 mars 1831, il ressentit très tôt l'invasion des terres indiennes par les colons américains. Il attendit 1863 pour se joindre à la résistance, à la suite du massacre de chasseurs Hunkpapa par des colons. Reconnu chef de la Nation Sioux Teton en 1867, il s'allia avec Crazy Horse et Gall afin de protéger les droits des tribus, surtout après la signature du Traité de Fort Laramie en 1868.
En 1876, Gall, Crazy Horse et Sitting Bull attaquèrent successivement le général Custer à Little Bighorn, qui venait pour "protéger" les colons chercheurs d'or avec ses troupes. Cette attaque américaine violait clairement les termes du traité, mais Sitting Bull dû tout de même s'enfuir au Canada pour éviter les représailles.
Le chant qui suit à été chanté par Sitting Bull alors qu'il se rendait aux autorités après le combat contre le général Custer:
Un guerrier
J'ai été
Maintenant
C'est terminé
Un moment difficile
S'annonce.
iki'cize
waon'kon
wana'
hena'la yelo'
iyo'tiye kiya'
waon'
Plusieurs raisons à cela, mais la principale est peut-être qu'il fut un des leader du peuple Sioux lors de la bataille de Little Bighorn qui vit la défaite du Général Custer en 1876. Il vint aussi en Europe avec le Wild West Show de Buffalo Bill.
Après un hiver particulièrement rude en 1881, Sitting Bull et ceux qui étaient toujours avec lui se rendirent finalement à l'armée américaine. Il fut emprisonné pendant 2 ans, avant d'être envoyé à Standing Rock Reservation en 1883.
En 1885, il fut relâché et autorisé à rejoindre la troupe de "Buffalo Bill Wild West", où il resta 4 mois, pour des tournées à travers l'Europe. A son retour aux USA il revint à "Standing Rock".
Le 15 décembre 1890 une quarantaine d'agents de la police indienne, des Lakotas, pénétrèrent chez Sitting Bull, dans la réserve Sioux de "Standing Rock Reservation". Au cours d'une bousculade un coup de feu éclata. Touché d'une balle à la tête, Sitting Bull s'écroula, mort.
Il mourut d'un coup de feu tiré par un membre de la police indienne, le 15 décembre 1890 peu avant le massacre de Wounded Knee. Les circonstances exactes de sa mort sont troubles mais toujours est-il qu'un grand espoir pour le peuple amérindien est mort avec lui.
Sitting Bull a été enterré à Fort Yates dans le Nord Dakota, puis transporté en 1953 à Mobridge, Sud Dakota.
Voici quelques extraits de discours de ce grand personnage...
"Voyez Mes frères, le printemps est venu ; la terre a reçu l'étreinte du soleil, et nous verrons bientôt les fruits de cet amour!
Chaque graine s'éveille et de même chaque animal prend vie. C'est à ce mystérieux pouvoir que nous devons nous aussi notre exisence ; c'est pouruoi nous concédons à nos voisins, même à nos voisins animaux, le même droit qu'à nous d'habiter cette terre.
Pourtant, écoutez-moi, vous tous, nous aons maintenant affaire à une autre race_petite faible quand nos pères l'on rencontrée pour la première fois, mais aujourd'hui grande et arrogante. Assez étrangement, ils ont dans l'idée de cultiver le sol et l'amour de posséder est chez eux une maladie. Ces gens-là ont établi beaucoup de règles que les riches peuvent briser mais non les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la terre, pour leur propres usages et se baricadent contre leurs voisins ; ils la défigurent avec leurs constructions et leurs ordures. Cette nation est pareille à un torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur son passage.
Nous ne pouvons vivre côte à côte."
(Discours prononcé en 1875)
La suite ici:
http://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_03_Biog_Natives/nm_10_03_sitting_bull.htm
Re: Indien, Western et Country ...
En fait ,aprés lecture de l'histoire des states il s'avère, et j'en étais déjà persuadé ,que les "colons" amercicains ont été et reste encore les plus gros prédateurs humains de la planète , ils ont foutu la me.. de partout où ils sont passés et pronent la liberté pour les pleuples !!! on croit rèver.Les éspagnols aussi ont été pas mal ! réduisant à néant des civilisations entières au nom de quoi ? du roi de la religion, ou par profit personnel.
braquasse- Messages : 7711
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Re: Indien, Western et Country ...
braquasse a écrit:En fait ,aprés lecture de l'histoire des states il s'avère, et j'en étais déjà persuadé ,que les "colons" amercicains ont été et reste encore les plus gros prédateurs humains de la planète , ils ont foutu la me.. de partout où ils sont passés et pronent la liberté pour les pleuples !!! on croit rèver.Les éspagnols aussi ont été pas mal ! réduisant à néant des civilisations entières au nom de quoi ? du roi de la religion, ou par profit personnel.
Absolument Braquasse
Les indiens et bien d'autres peuples sud Américain ont été persécuté jusqu'a la disparition.
Regarde encore aujourd'hui en Amazonie, des peuplades sont continuellement bougé de place à cause de la deforestation du en partie au gouvernement Brésilien et tout ça pour faire un barrage hydroelectrique.
Bientôt l'Amazonie sera vide de vie humaine et animale........Quel desastre !!
Re: Indien, Western et Country ...
La confédération Blackfoot est en fait composée de 4 tribus; les Pikuni (ou Peigan), les Pikuni/Peigan du Nord, les Blood (ou Kainai) et les Blackfoot (ou Siksika). Ils sont actuellement installés dans le Montana aux Etats-Unis et en Alberta au Canada. Quand le gouvernement canadien signa un traité avec les Niitsittapi (le vrai peuple) ils contactèrent initialement les Siksikas qui vivaient sur la frontière avec la tribu Niitsittapiskaku. Ils présumèrent faussement que tous les Niitsittapis étaient des Blackfoot. Les Niitsittapi sont en fait Peigan, Blackfoot du Montana, Blood et Blackfoot (Siskika).
La suite ici : http://www.artisanatindien.com/blackfoot.html
Re: Indien, Western et Country ...
Les Cheyennes
A l'origine les Cheyennes étaient des indiens des forets. Souvent combattus par des tribus ennemis, ils avaient presque été complètement exterminés. Vers 1740, ils émigrèrent vers les plaines. Au début du 19ème siècle, les 3,500 Cheyennes vivaient dans les grandes plaines à l'est des Montagnes Rocheuses et à l'ouest du fleuve Mississipi. Aujourd'hui, ils sont installés dans le Montana dans l'Oklahoma. A l'origine, ils vivaient dans l'est des Etats-Unis. Ils étaient sédentaires et habitaient dans des villages. Quelques-uns déménagèrent plus a l'ouest. Finalement, ils s'installèrent dans les grandes plaines et les régions boisées de la vallée du Mississipi .
La suite ici : http://www.artisanatindien.com/cheyenne.html
A l'origine les Cheyennes étaient des indiens des forets. Souvent combattus par des tribus ennemis, ils avaient presque été complètement exterminés. Vers 1740, ils émigrèrent vers les plaines. Au début du 19ème siècle, les 3,500 Cheyennes vivaient dans les grandes plaines à l'est des Montagnes Rocheuses et à l'ouest du fleuve Mississipi. Aujourd'hui, ils sont installés dans le Montana dans l'Oklahoma. A l'origine, ils vivaient dans l'est des Etats-Unis. Ils étaient sédentaires et habitaient dans des villages. Quelques-uns déménagèrent plus a l'ouest. Finalement, ils s'installèrent dans les grandes plaines et les régions boisées de la vallée du Mississipi .
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Re: Indien, Western et Country ...
Les indiens Hopis de l'Arizona
Les Hopis ont occupé quasiment tout le nord de l'Arizona, de la Californie au sud du Nevada. Aujourd'hui, ils vivent sur la réserve de Black Mesa en Arizona, près de Painted Desert.
Leur langue
Le Hopi fait partie de la famille Shoshone, elle-même issue de la langue aztèque
Les Hopis ont occupé quasiment tout le nord de l'Arizona, de la Californie au sud du Nevada. Aujourd'hui, ils vivent sur la réserve de Black Mesa en Arizona, près de Painted Desert.
Leur langue
Le Hopi fait partie de la famille Shoshone, elle-même issue de la langue aztèque
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